Soulager la souffrance
1) Agro-écologie, Permaculture et Création d'emplois :
" Permaculture: Nourrir les Hommes, Guérir la Terre" PERRINE ET CHARLES HERVÉ-GRUYER :
(Ferme du Bec Hellouin, www.fermedubec.com )
1000 m2 de culture permettent 1 emploi décent.
1350 m² fournirait un revenu mensuel de 1680 € net.
Techniques agro-écologiques efficaces de Maraîchage contemporain ( rural ou péri-urbain) :
Voir l'étude de L’INRA et Agro-pari-Tech, sur le projet de micro-ferme de la Ferme du Bec Hellouin :
et
https://www.fermedubec.com/publications.aspx
2) Créer du Bien-être :
Voici un extrait d’un texte de Franck NATHIÉ ( Formateur en permaculture au centre de formation www.laforetnourriciere.org/ ) pour s’inspirer et essayer d’améliorer sa vie de tous les jours, chacun à sa façon : Trouver et développer son " ikigaï ".
(Document de "La Forêt Nourricière", qui organise régulièrement des formations permaculture, en France et Belgique)
Pour la vie sociale et les rapports humains
Découvrir et entretenir notre jardin intérieur (Certains permaculteurs ont baptisé cette zone « 00 »).
C’est la zone la plus fréquentée et la plus importante de notre vie et la plupart du temps nous laissons cette zone en friche.
C’est pourtant de ce jardin intérieur que nous créons le monde extérieur.
Il est donc important de prendre soin de son jardin intérieur de façon à ce qu’il produise de belles fleurs et de beaux fruits, plutôt que des chardons amers et piquants.
Comme les plantes et les animaux, nous avons des besoins fondamentaux à combler
et comme disait Abraham MASLOW :
«Tant que nous nous sentons menacés dans notre capacité à combler nos besoins individuels, la peur et la colère seront présentes dans nos relations ! »
Souvent il est nécessaire de se faire aider par un thérapeute ou un groupe pour retrouver un peu d’harmonie dans son jardin intérieur, mais surtout il est important que les chardons piquants et amers soient reconnus et acceptés pour ce qu’ils sont « des plantes bio-indicatrices de notre mal-être intérieur » des plantes qui ont leur raison d’être, des adventices, des agents de secours du sol, des indicateurs d’anciennes cultures néfastes pour le sol de notre être profond.
Les chardons communs (cirsium arvens) indiquent que la roche mère est asphyxiée et est coupée de la surface, que le phosphore est bloqué, ils indiquent aux animaux « ne vient pas là » et ce chardon maudit est plus là pour guérir le sol qu’embêter les jardiniers (voir l’encyclopédie des plantes bio indicatrices de Gérard Ducerf).
Nos « mauvaise herbes doivent êtres accueillies avec bienveillance pour pouvoir faire leur travail de régénération du sol
et ensuite être naturellement remplacées par de nouvelles plantes moins piquantes, la génération suivante, plus fleurie, plus comestible.
Plus on enferme sa colère, plus elle grandit et explose !
Il en va de même avec les chardons et le rumex dans les champs et les jardins, si on les aide dans leur travail (mettre le sous-sol en contact avec la surface)
ils disparaissent tout seuls, sans même les arracher ! Car il n’ont plus de raison d’être !
Notre culture, nos parents, notre environnement, ont asphyxié le sol de notre jardin intime, et involontairement semé des graines comportementales que nous avons acquises par l’expérience, par mimétisme et adaptation, que nous avons adaptées et faites évoluer en fonction des besoins sur le chemin de notre vie. Nous nous retrouvons alors avec un herbier plus ou moins piquant ou fleuri, et des graines à échanger plus ou moins attirantes pour les autres.
Nous n’avons pas tous appris à prendre soin de notre jardin, à reconnaitre nos besoins et à les combler « Rires, joie, bonne humeur, bienveillance, sommeil, calme, alimentation saine, simplicité, autonomie, créativité etc.», pourtant c’est aussi vital que l’eau pour une plante.
On grogne, on pique quand on souffre, quand on n’a pas d’espoir que ça aille mieux, ce n’est pas parce qu’on est méchant !
Et c’est bien souvent avec ce bagage épineux que nous voulons faire un monde meilleur (C’était mon cas !).
Il est important pour moi de faire du ménage chez moi avant de toucher à l’extérieur car cela risque d’avoir des conséquences regrettables par la suite.
Si je veux être bien dans ma vie, aller vers un monde meilleur autour de moi, tout commence ou se termine en fonction de mon état d’être intérieur.
Comment je me sens ? Quelles sont mes intentions ? Quelle attention je me porte ? Quelle attention je porte à ce que je fais dans l’instant présent, aux besoins des autres, aux enfants, conjoint, collègues, animaux de compagnie, plantes, sol ??? En gros, suis-je concentré ou distrait la plupart du temps?
Débordé et contraint ou dispo et libre ? Calme ou stressé ? Clair ou trouble ?
La réalité de l’Occident qui a longtemps été la mienne et l’est encore pour une bonne part, est trouble, elle se trouve dans le passé et le futur !
J’ai passé la plus grosse partie de ma vie distrait, débordé, stressé, pas au clair !
Nous passons la majeure partie de notre vie individuelle et collective dans un rêve se situant entre le passé et le futur,
qui ne s’abreuve que d’infimes parcelles du présent, « quand celles-ci « collent » avec la vision que nous avons de la réalité ».
Nous sommes donc dans un cercle vicieux dont la seule porte de sortie est le présent.
Apparemment, il ne suffisait que d’être présent pour guérir beaucoup de mes blessures, mais je n’avais pas appris !
Et quand on n’a pas appris à s’accorder de l’attention, à se combler, à s’aimer, à être clair,
à être organisé, on ne peut qu’être mal, stressé !
L’attention est comme un muscle, elle est très faible quand on ne s’en sert pas, comme quand on doit se lever alors qu’on passe sa vie assis, c’est dur au début !!! (Là encore c’était vraiment mon cas !). Développer mon attention à moi-même et au monde qui m’entoure a consisté à ce que quelqu'un me procure des soins (en gros, prenne soin de moi) en m’accordant son attention sans me juger pour que mes plaies puissent êtres mises à la surface et guérir (merci à toi Jean Nahimana).
Cette personne peut être nous-mêmes mais c’est plus dur (c’est le chemin du Bouddha ou du Christ).
Ensuite et seulement ensuite, j’ai pu reproduire l’attention que j’avais reçue et l’appliquer au monde extérieur
pour changer les choses qui se passaient dans ma vie ! Changer le monde ! Mon monde !
Mais c’est devenu alors une conséquence et plus un but (moi qui voulais changer le monde sans arriver à me changer moi-même).
Mon monde a changé tout seul parce que j’ai enfin réussi à changer mon regard sur moi, et sur lui !
Beaucoup de livres traitent de ce sujet, mais aucun ne peut réellement nous apprendre à nous « Guérir ».
Tout simplement parce que les livres ne peuvent pas nous accorder d’attention. C’est ce qui s’est passé pour moi
quand j’ai lu « Les mots sont des fenêtres, ou bien se sont des murs de Marshall Rosemberg » ou encore « Cessez d’être gentils, soyez vrais de Thomas D’Ansembourg » . J’étais convaincu mais incapable d’intégrer dans mon expérience le contenu de leurs mots ! Les informations étaient mentales et pas expérientielles, elles étaient accessibles à ma « tête » à certains moments quand j’étais calme ou détaché, mais pas à moi tout entier. Mes émotions me ramenaient à mon passé sans cesse et j’étais très déçu de moi même !
Cette fameuse attention ne pourra être accordée que par d’autres êtres humains, cela peut être nous, qui nous accordons de l’attention ex : journal intime, méditation VIPASANA, ou bien un thérapeute ou quelqu’un de proche, cela peut être beaucoup plus rapide et vivant que seul, car pour ma part j’ai vécu un ennui profond lors des stages de méditation Vipasana, même si je leur reconnais de m’avoir aidé à muscler mon attention. C’est un peu comme la musculation, on peut la faire en salle, ou dans le jardin ! Pour ma part ayant fait les deux, je trouve ma vie plus vivante dans l’action du changement de ma vie
(stage CNV, jardin, tai chi etc.) que dans l’entrainement assis (Vipasana, Sanhadja yoga etc.) !
L’important pour moi est de recevoir et donner de l’attention pour « éclairer », éclaircir l’herbier qui est au fond de moi,
ce qui est dans l’ombre, ce qui n’est pas clair !
Ce serait difficile d’apprendre à marcher, parler, ou faire du vélo de façon théorique, sur la base d’un livre que personne
ne pratique devant nous. Car c’est en pratiquant que l’on apprend. Les expérimentés apprennent aux inexpérimentés
par l’expérience et le mimétisme.
Ceux qui maîtrisent l’art de faire du feu apprennent aux autres à s’éclairer eux-mêmes plutôt que de les rendre dépendants de leur propre lanterne ! Donc, les livres qui traitent du vivre ensemble ne vous parleront que si « Vous » vous écoutez et vivez les expériences qui sont liées à ces théories. (Il en va de même pour toute lecture d’ailleurs !) . Et les thérapeutes que vous irez voir ne vous guériront que s’ils arrivent à vous faire « RE-expérimenter » les fortes émotions et blessures qui sont bloquées en vous en leur donnant une issue de sortie.
En gros qu’ils accueillent vos chardons sans jugement et vous montrent comment les remplacer par des plantes qui font le même travail du sol mais ne sont pas piquantes !
Normalement en quelques séances d’écoute emphatique ou atelier CNV, il y a des résultats visibles et des changements
notoires dans notre vie et notre comportement ; si ce n’est pas le cas, c’est que nous avons affaire à quelqu'un
qui nous rend dépendant de lui ! Et malheureusement, c’est le cas de beaucoup de thérapeutes et psychothérapeutes
du genre psychanalystes. Qui commencent par un jugement douloureux (une étiquette de maniaco schiso-trucmuche
dont il est souvent difficile de se décoller) et vous repartez dix ans après avec une collection de chardons,
sans les fleurs et fruits pour les remplacer !
Pour ma part, la communication bienveillante, la communication transformative, la guérison de blessures intérieures,
la prise de décision par consensus, ont changé ma vie assez rapidement de façon visible, tant pour mon entourage
que moi même, et j’ai pu passer d’un comportement désespéré, violent, agressif, bien souvent malveillant et peureux
à un comportement plein d’espoir, plus paisible, assertif, bienveillant et courageux. Mais ce n’est pas facile de regarder
en face mes piquants, de les accueillir, d’avoir la patience de semer des fleurs et des beaux fruits dans mon jardin intime.
Heureusement les stages CNV m’aident à ce nouveau jardinage, patiemment.
Je rêve d’un monde où les solutions se partagent et où les problèmes ne sont que des supports pour créer les solutions,
un monde d’abondance où tous les êtres seraient comblés dans leurs besoins, sans rejet, ni jugement.
Un monde de permaculture
Pour aller plus avant dans cette direction,
voir le livre de Franck Nathié "Synergie dans les Rapports Humains", son cheminement et une caisse à outils pratique
de ce qu'il a pu découvrir pour nous aider à essayer de mieux vivre ensemble en harmonie.
Ou ses stages "Synergie dans les Rapports Humains, de l'individu au groupe" ( découvrir et développer son écologie intérieure, ses outils de synergie, pour un monde plus vrai, plus juste et bienveillant."
Stages Synergie dans les Rapports Humains
Permaculture humaine, se changer pour changer le monde.
"La Forêt Nourricière" (www.laforetnourriciere.org ) :
3) Expériences perso :
Discipliner le mental, calmer ce qui critique et dénie et essayer de produire du positif ;
Ne pas attendre des autres qu’ils nous amènent du bonheur,
Ne pas attendre des autres qu’ils soulagent nos douleurs et souffrances,
apprendre d’abord à le faire soi même…
…Et partager son surplus (de connaissances, production ou amour inconditionnnel).
Soulager les souffrances,…humaines et animales,…du corps et de l’âme,
…pour soi et autrui.
Ne serait-ce pas d’abord ? :
Reconnaître et considérer sa souffrance et celle des autres,
Chercher les causes et les moyens de la soulager soi même.
Chercher et vivre ce qu’on aime et ce qui nous fait réellement du bien.
Partager tout cela
en favorisant la bienveillance et l’échange,
avec d’autres gens et d’autres cultures.
Agro-écologie & Décroissance, pour offrir à chacun plus d'autonomie et de possibilité de partager-échanger
et développer un environnement humain, en accord avec la Nature, oû l’on partage mieux le travail, les responsabilités, les bienfaits et les surplus.
Sophrologie, Yoga, Méditation, Activités physiques/sportives et/ou culturelles, pour l’épanouissement de soi, propice au bien-être, à la paix et aux échanges positifs & constructifs.
S’ouvrir à soi, et d’abord à ceux qui vous acceptent tels que vous êtes, pour :
- Créer/Construire plutôt que consommer : base d’un vrai bien-être/épanouissement matériel, physique et intérieur (avec patience, persévérance, bienveillance….)
- Echanger, partager ses surplus pour développer autour de soi un environnement diversifié, ouvert, épanouissant : environnement matériel, humain, émotionnel, social, spirituel, naturel…
- Vivre plus en Contact avec les éléments naturels.
- Avoir un mode de vie, une hygiène de vie plus régénérante.
Personnellement,
Arts martiaux, sports extrèmes, yoga (Natha Yoga, Yoga Nidra), méditation, et la Nature, …
aident à prendre conscience, dédramatiser et mieux appréhender la peur, la souffrance, la maladie, la mort et donc la vie.
Ils nous aident à pacifier nos pulsions de destruction/autodestruction.
Ils nous aident à évacuer peurs, douleurs et souffrances.
Ils nous aident à nous structurer, se régénérer intérieurement.
Ils nous aident à développer et partager une manière de vivre plus résiliente et épanouissante qui oscille constamment entre lâcher-prise et combat.
L’amour, le bonheur sont des idéaux et des combats de tous les jours, bien difficiles à créer et sortir de soi pour qu’ils existent. Ils sont impermanents, ils disparaissent parfois à peine sont-ils apparus.
Les souffrances, elles, savent s’installer et s’accumuler.
Les reconnaître, les soulager est une nécessité, un travail quotidien qui ouvre parfois ses portes
vers le bien-être et l’Amour inconditionnel.
Soulager la souffrance, la sienne et celle des autres.
Ce n’est pas un chemin de sacrifice, mais un travail de libération.
Beaucoup disent que cela passe d’abord par la reconnaissance, l'acceptation et l’écoute de soi, de sa différence, puis par la recherche et le développement d’un bien-être essentiel que l’on pourra partager ensuite.
Apprendre à découvrir et reconnaître les causes des souffrances.
Apprendre et travailler à les regarder, les soulager, les évacuer.
Faire circuler, entretenir bien-être, motivation, foi et bienveillance, pour vivre & partager plus et mieux.
Ce chemin, bien que basé sur une certaine discipline intérieure orientée vers un but qui nous allège ou nous transcende, passe d’abord par nos besoins essentiels et nos plaisirs simples et présents.
Droit à l’eau et à la nourriture saine et équitable.
Pouvoir survivre par soi-même sans dépendance néfaste.
Développer ses connaissances, sa résilience, et son bien-être en vivant plus en accord avec sa conscience.
Vivre, soutenir et développer des modes de vie et des échanges qui, par de meilleures connections entre les Hommes et la Nature, permettent de favoriser notre bien-être à tous et d’épanouir notre dimension spirituelle de bienveillance envers la vie humaine et animale.
Soutenir et aider au développement d’une économie et d’un monde décroissant et résilient basé sur le partage du travail, le redéveloppement du monde paysan et de l’emploi rural et péri-urbain basé sur l’agro-écologie.
Pour que chacun puisse vivre et travailler à développer ses « outils », aptitudes et capacités dans des activités de développement physique, mental & spirituel.
Apprendre à se soulager d’abord par soi-même,
Créer son bien-être d’abord par soi-même,
et partager le surplus, quand on en a.
Que peut-on souhaiter de mieux que … :
- Développer des Economies et Modes vie plus sobres, résilients et régénérants basés sur le « moins et mieux consommer & produire plus par soi-même » (D.i.Y, Do it Yourself ) qui laisseront à chacun la possibilité de s’épanouir.
- Consommer des produits non transformés, locaux, bio et éthiques qui sont faits et génèrent moins de maladies et souffrances (humaine et animale), voire mieux, qui créent un bien-être humain ou animal là oû ils ont été produits. C’est un soutient, içi et ailleurs, à la Souveraineté Alimentaire et à l'Agriculture Paysanne, base de notre santé, de la création d’emplois locaux et dispersés sur le territoire, base de la culture, de notre évolution spirituelle et de l’indépendance (matérielle, sociale et politique d’une communauté, d’un pays ou d’un individu). (Traçabilité, circuits plus courts, entretient de l’emploi local, solidaire, éthique).
- Manger plus végétarien (moins de souffrance animale et humaine)
- Acheter des objets réparables (et faire réparer ses objets, le réparable plutôt que le jetable à obsolescence programmée)
- Développer plus d’autonomie et/ou résilience, affective, alimentaire, matérielle, (personnelle, familiale, communautaire), pour soi et autour de soi.
- Réutiliser, Recycler, Réduire, Restituer-Réparer.
- Troc, Echange de services, Partage des surplus et des connaissances.
Vivre sa différence sans détruire, ni juger autrui, sans apriori, ni dogme religieux.
La vie n’est pas faite pour être obligé de reproduire l’espèce ni de suivre, ni de consommer et vivre les modèles sociaux dits « réussis » que la société de consommation nous impose.
Se libérer et soulager souffrance, douleur, peur de la mort et de la solitude, amène des bienfaits.
Certes, c’est long à apprendre, et c’est un perpétuel recommencement.
Mais apprendre est un des moteurs de la joie de vivre.
La C.N.V dit que face aux conflits un être équilibré est censé être capable d’utiliser l’une de ces 4 positions (ou attitudes) en fonction de ses besoins et ceux du groupe oû il est, sans se bloquer dans l’une des 4 :
Domination,
Coopération,
Retrait/Démission/Fuite,
Soumission/Complaisance….
Et elle dit aussi qu’il faut observer ses émotions, accepter d’être soi même, accepter d’écouter les propositions de l’autre, et dialoguer pour reformuler ensemble une solution commune élaborée à partir des propositions des uns et des autres.
Quelques Livres & écrits :
(avec une présentation des connaissances qu’ils transmettent,
et qu'il est bon de relire de temps en temps...).
- « La source noire » de P. Van Eersel
Notre culture oublie de transmettre en héritage ce qu’elle a acquit de sagesse face à la mort.
Etudier et préparer ce passage génèrerait une nouvelle approche de la vie pleine de clarté.
- Le Livre de « Ho'oponopono » de Luc Bodin et Nathalie Bodin-Lamboy
Ho’ponopono : Une prière matinale hawaïenne à dire à soi, aux autres, à tout (positif ou négatif) ce qui vient et va venir dans notre vie.
Pour démarrer chaque journée du bon pieds : «Désolé, Pardon, Merci, Je t’aime.»
- « Le Secret » de Rhonda Byrne.
Extraits :
« Nos pensées sont la cause.
Elles sont un désir qui est déjà en cours de réalisation.
Car l’énergie voyage dans la même direction que nos pensées….
Il faut donc orienter nos pensées vers ce que l’on désire vraiment
pour qu’elles commencent à prendre forme.
Nos aspirations, voix et visions intérieures doivent être plus fortes
que les opinions extérieures ou négatives. »
Identification, Visualisation & Action :
Identifier nos désirs, nos souhaits profonds (« je veux quoi »).
Puis, Orienter nos pensées dans le sens de nos désirs,
En laissant de côté critiques et obstacles, bien trop nombreux.
Se Visualiser avec toutes ces bonnes choses que l’on désire qui commence à être là.
Agir comme si on commençait déjà à être ce que l’on souhaite être,
ou comme si rien ne nous empêchait de le devenir pas à pas.
Agir, comme si on était déjà au coeur de la réalisation de nos désirs,
Agir sans les contredire,
Pour que les choses viennent aussi d’elles-mêmes, naturellement …
Engager le premier pas ouvre la porte du suivant qui viendra, un jour ou l’autre.
Essayer de développer ce pouvoir individuel,
c'est entretenir un « Etat d'Esprit Bienfaisant Universel ».
La visualisation (virtuelle) permet d’utiliser notre imagination
pour commencer à se projeter réellement dans nos désirs,
pour commencer à les faire vivre, et à créer leur apparition.
Car la visualisation ferait réellement naître les sentiments associés à nos désirs.
Et ces sentiments, par attraction, doivent finir par créer cette réalisation.
Après chaque journée, si des choses se sont mal passées,
les re-visualiser à nouveau, autrement, sous un angle plus positif,
comme pour attirer la façon dont on veut que les choses se déroulent.
Et toujours suivre son instinct.
Si une partie du secret est « cette conscience de pouvoir »,
l’autre partie c’est de le partager avec d’autres,
comme on peut, sans juger ni se juger soi-même.
« Pensées, Relations, Energies qui aident à Guérir " de David Servan-Schreiber
(à lire, même si on ne se croit pas malade)
" Tout commence par la conscience.
Reprendre le pouvoir sur nous-même, sur les causes de la souffrance.
Nous avons des ressources et pouvons nous en servir.
Mais souvent notre attention est occupée par trop activités extérieures qui viennent brouiller notre clarté intérieure et générer au final du négatif-stressant.
Développer notre Attention, qui a le pouvoir de transformer ce qu’elle touche.
L’entraîner à une seule chose à la fois, vers une seule personne à la fois, être au présent.
Sortir de l’amas constant de préoccupations et auto-accusations qui peuvent accaparer l’esprit. S’asseoir à côté d’elles, les regarder sans les juger et se concentrer sur nos sensations, l’air et les flux qui circulent dans notre corps.
(Apprendre Vippassana : www.mahi.dhamma.org/fr )
Développer cette intimité avec soi ouvre d’autres horizons plus lumineux que ceux qui défilent souvent dans nos cerveaux.
Et, nos pensées et cerveau influent sur le comportement des cellules, nos défenses immunitaires, sur l’ensemble du corps.
Suivre ses sensations permet d’entrer dans l’imaginaire du corps et de l’âme."
« L’Art de méditer » de Mathieu Ricard.
Diminuer l’anxiété, la vulnérabilité à la douleur, la tendance à la dépression et à la colère est un chemin que l’on peut essayer de suivre en développant progressivement, avec plus ou moins de réussite (plus ou moins éphémère) des qualités telles que l’attention, l’équilibre émotionnel, l’altruisme et la paix intérieur.
Ce renforcement du bien-être en général est aussi un renforcement du système immunitaire (Santé physique/Transformation personnelle/Amour inconditionnel).
Plutôt que de se laisser emmener dans la multiplication des activités et des sensations que l’on croit salvatrices et constructives mais qui, au final, amplifieront notre sentiment d’insatisfaction chronique, il semble plus bénéfique intérieurement d’utiliser quotidiennement un peu d’énergie pour se pencher et travailler sur les causes fondamentales du bonheur.
Cela passe par s’orienter vers des pratiques et enseignements traditionnels (sans étiquettes religieuses) qui nous font apprendre, découvrir et pratiquer la transformation de soi. « Soi-même » étant la seule entité sur laquelle on puisse avoir un réel effet ou contrôle.
A condition d’avoir et construire un minimum de libertés et opportunités, la vie peut offrir d’extraordinaires occasions de développement intérieur, pour réaliser le potentiel d’épanouissement que nous possédons tous.
4 sujets de réflexion/méditation :
- l’insatisfaction inhérente à un grand nombre de situation de notre existence.
- la fragilité et la nature transitoire de toute chose
- la distinction entre les actes bénéfiques et les actes nuisibles
- la valeur de la vie humaine
Sur ce chemin, la méditation traditionnelle M.Ricard nous présente 2 méthodes de bases complémentaires :
- Shamatha, le calme mental
- Vipassana, la vision pénétrante
M.Ricard dit que :
« Guérir ses propres souffrances ne suffit pas.
Tous les êtres sont interdépendants, interconnectés. Nous faisons partie d’un Tout.
La transformation de soi (par la méditation) est donc aussi un moyen de libérer tous les êtres de la souffrance et de contribuer au bien-être de tous. »
Lectures sur le yoga : www.natha-yoga.com et www.yogapassion.fr
«Je choisis les protéines végétales » de Dr L. Le Goff : explications et recettes.
«Se nourrir, marcher, courir végan » de Matt Frazier : explications et recettes.
«Anti Cancer» de D. S-Chreiber : liste de réflexe et aliments anti-cancer au quotidien.
« La Diète anti-cancer » du Pr Richard Béliveau : www.richardbeliveau.org
« La Détoxination par palier » du Pr Désiré Mérien ;
(Centre de cure Nature-et-Vie, à Ploemeur, Bretagne).
Faire appel au pouvoir régénérateur de l’organisme pour rénover la santé.
La détoxination par palier (par paliers alimentaires) est une méthode pour activer l'autoguérison non-violente, un nettoyage autolytique régénérant.
L’organisme se régénère en détruisant ses tissus malsains par un phénomène d’autoconsommation appelé Autolyse.
Le processus d’Autolyse se met en marche en période d’alimentation réduite.
Les paliers évitent tout emballement dangereux.
Les tissus anormaux sont les premiers à être autolysés.
Les curistes disent que grosseurs diverses, fibromes, goitres, kystes, dépôts, etc…. peuvent aussi être réduits et disparaître (d’après les récits de retour de soins de curistes du Pr Mérien)…
Dans la phase primaire de la cure, les toxines sont d’abord éliminées des cellules, de la lymphe et du sang.
En phase secondaire, les organes se régénèrent en autolysant leurs parties atrophiées.
Les organes se remettent ensuite à fonctionner à nouveau entre eux en induisant des réajustements fonctionnels jusque dans les grandes fonctions (tels l’appareil circulatoire, l’ensemble glandulaire).
- « Nourrir l’humanité » de Bruno Parmentier
Nos sociétés industrielles sont allées chercher la main d’œuvre dans les campagnes... Et elles cherchent toujours à réduire encore plus le coût des aliments (sans respect des risques) pour ne pas avoir à monter les salaires des ouvriers et pour maintenir la consommation des autres produits.
Un monde basé sur l’Agro-écologie peut créer et mieux répartir l’emploi décent, épanouissant et correctement payé sur tout le territoire et la planète, tout en nourrissant sainement l’humanité….
«Désert ou paradis » de Sepp Holzer : un paysan rebelle nous présente ses expériences & sa conception de la permaculture.
«La Permaculture de Sepp Holzer » de Sepp Holzer : guide pratique pour jardin et productions agricoles diversifiées.
«Le génie de Viktor Schauberger» de A. Bartholomew : réflexions et découvertes de V. Schauberger sur la nature, la biodynamie et la revitalisation de l’eau par vortex…
«Créer un jardin-forêt» de P. Whitefield : comment créer un jardin-forêt.
«Jardiner sur sol vivant» de G. Domenech : comment créer un sol écologique se régénérant lui-même (pour réduire, voire supprimer le travail du sol).
«Permaculture en climat tempéré » de Franck Nathié : visions et connaissances sur la permaculture.
« Guide pour la conception en Permaculture » de Franck Nathié : Apprendre à concevoir un Design en permaculture.
« Méthodologie et outils clefs du Design en Permaculture » de C. Curci et B. Broustey : Apprendre à concevoir un Design en permaculture.
Les Rapports pour l'ONU de Olivier De Schutter, ( www.srfood.org )
( Rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation à l’ONU, 2008-2014 ).
Le Rapport : "Accès à la terre et Droit à l'alimentation" :
« L’accès à la terre et la sécurité d’exploitation sont indispensables pour pouvoir jouir du droit à l’alimentation. … les États et la communauté internationale pourraient mieux respecter, protéger et réaliser le droit à l’alimentation en reconnaissant davantage la terre comme un droit humain ...
… ce rapport souligne l’importance de la redistribution des terres pour réaliser le droit à l’alimentation. Il indique également que la priorité devrait être accordée aux modèles de développement n’entraînant pas d’expulsions, de modifications perturbatrices en matière de droits fonciers ni de développement de concentration foncière. »
Le Rapport : “Agroécologie et Droit à l'alimentation” :
« …le Rapporteur spécial présente l’agroécologie comme un mode de développement agricole qui n’entretient pas seulement des liens conceptuels solides avec le droit à l’alimentation mais qui a aussi produit des résultats avérés,…
… Le présent rapport défend l’idée que la transposition de ces expériences à une plus grande échelle est le principal défi à relever aujourd’hui. Des politiques publiques adéquates peuvent créer des conditions propices à de tels modes de production durables. Il s’agit notamment, en matière de dépenses publiques, de donner la priorité à l’acquisition de biens publics plutôt que de se borner à subventionner les intrants, d’investir dans les connaissances en réinvestissant dans la recherche agricole et les services de vulgarisation, d’investir dans des formes d’organisation sociale qui encouragent les partenariats, notamment la création de réseaux d’ innovation reliant des fermes-écoles et des organisations d’ agriculteurs, d’autonomiser les femmes et de créer un environnement macroéconomique favorable, notamment en reliant les exploitations agricoles durables à des marchés équitables. »
Destruction massive (Géopolitique de la faim) de Jean Ziegler :
(Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation de 2001 à 2008),
un Constat sur les 5 grandes causes de la faim dans le monde :
la spéculation sur les denrées alimentaires, les agro-carburants (alimentaires), l’accaparement des terres, le dumping agricole, la dette extérieure.
On pourrait ajouter : Peu importe que mon banquier soit de telle ou telle communauté, nationalité ou religion...
pourvu qu'il aide à financer des choses qui engendrent la diversité, la tolérance et la bienveillance.
«Non assistance à peuple en danger» de P. Larrouturou : propositions pour une société française à économie durable, réaliste et humaine.
( voir les 10 propositions de Nouvelle Donne : www.nouvelledonne.fr/nos-idees )
Des propositions décroissantes :
1) Notre modèle économique est toxico-dépendant de la croissance.
2) Une croissance infinie dans un monde fini est impossible.
3) Des crises prévisibles et annoncées, signes de la fin d’un modèle.
4) Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la deuxième phase de cette crise nous guette.
5) Un plan B est possible.
Des propositions constructives pour inspirer nos politiciens de tous bords :